Comptage international des oiseaux d´eau

Dans le cadre du comptage international des oiseaux d’eau (#Wetlands), les Gardes du littoral ont dénombré 228 cormorans dont 187 grands et 41 huppés ce samedi matin à l’aube au départ des Jumeaux (ils n’étaient « que » 135 lors du comptage de décembre).

Échanges avec l’association ALAVESIA de Gazteiz/Vitoria

La commission géologie du CPIE travaille d’arrache-pied. Aujourd’hui 2 de ses membres (Thierry Juteau et Gilbert Guingand) ont rencontré, à Donostia, l’association ALAVESIA de Gazteiz/Vitoria afin de mettre au point les échanges entre nos deux associations en 2019.
Se profilent déjà :
– une excursion à Salinas de Añana guidée par nos amis d’Alavesia, le dimanche 19 mai.
– une excursion de deux jours (pour les adhérents d’Alavesia) consacrée au Jaizkibel les 25 et 26 mai.

Cette réunion était aussi l’occasion d’effectuer un repérage pour le parcours de ˝Géologie urbaine˝ qui sera proposé par notre CPIE le 16 février.

Un parcours très riche : les rues, trottoirs, murs d’immeubles et devantures de magasins offrent de belles surfaces, souvent polies, de tout un éventail de tous les grands groupes de roches…

Sur les traces de la biodiversité de Guéthary

Vendredi 8 décembre (9:00 – ±12:30)

Rando Nature à Guéthary dans le
cadre d’un partenariat avec l’Agglo Pays Basque.

Tout public | Tarif : participation libre mais
inscription préalable obligatoire | Départ à
9:00, lieu précis de RDV indiqué à l’inscription
(cpielittoralbasque.etudes@hendaye.com ou
05.59.74.16.18)

Les lichens, indicateurs de la qualité de l’air

Mercredi 22 novembre (14:30 – ±17:00)

Atelier familial pour faire connaissance
avec les lichens, ces drôles de plantes
souvent utilisées comme « bio-indicateurs » de la
qualité de l’air.

Tout public | Tarif : participation libre
RDV à 14:30, lieu précis à Hendaye indiqué à
l’inscription (cpielittoralbasque.sig@hendaye.com
ou 05.59.74.16.18)

Sauvages de ma rue

Mercredi 22 novembre (9:00 à 12:00)

Stand d’animation nature à Hendaye pour les identifier, découvrir leur beauté cachée, leurs vertus … et, qui sait, changer votre regard sur celles qu’on appelle injustement « mauvaises herbes » !

Tout public, au sein du Marché hebdomadaire (Place de la République – Hendaye)

Le changement climatique vu par les artistes

Conférence
Mercredi 17 mai (19:00 – ±20:00)

François Loustau, commissaire de l’exposition,
nous parlera des artistes qui travaillent à partir des
thématiques liées au paysage/paysage maritime,
écologie/développement durable/réchauffement
climatique.

(Visite guidée avant la conférence
17:30/18:30)

 

Echouages et biodiversité marine

Mercredi 5 avril (18:30)
Conférence

Iker Castège, directeur du Centre
de la Mer à Biarritz, viendra témoigner de son
retour d’expérience en matière d’échouages de
mammifères et d’oiseaux marins sur les rivages du
littoral basque Les impacts des marées noires de
l’Erika et du Prestige seront évalués en lien avec
les abondances de ces populations dans le Golfe de
Gascogne.

*| tout public | RDV à Asporotsttipi, Maison de
la Corniche basque (Domaine d’Abbadia, CD912,
Hendaye) | tarif : participation libre

Offre de stage de documentaliste

Le CPIE Littoral-Basque a pour projet de développer un Centre de Ressources Territorial Transfrontalier. Une action prioritaire pour ce centre de ressources est de créer un centre de documentation. Le stage proposé sera pour l’étudiant l’occasion de définir en détail l’organisation de ce centre et de contribuer à son positionnement.

Voir détails de l’offre

La balade ici, c’est du bien-être

« La balade devrait être remboursée par la Sécurité sociale », selon Pascal Clerc, amoureux du littoral basque

Le directeur du CPIE Littoral basque, Pascal Clerc, pose les bases de l’évolution des travaux de l’association.

Article publié dans le journal Sudouest le

Pascal Clerc
Pascal Clerc

En 2018, le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) Littoral basque célébrera le dixième anniversaire de l’obtention de son label. Pour autant, les membres de l’association, sous l’égide de leur directeur Pascal Clerc, n’attendront pas un an pour intensifier leur action.
Depuis leur installation dans la maison de la Corniche Asporotsttipi, ils s’affirment dans un rôle de protecteur du territoire et de médiateur auprès du grand public. Lequel se fait de plus en plus nombreux.

 


Que réserve 2017, du côté du CPIE Littoral basque ?
L’année sera marquée par la concrétisation d’un important projet de coopération transfrontalière, dans le cadre du Poctefa (1) : Txinbadia. Il regroupe le conservatoire du littoral, le Département, la commune d’Hendaye, le CPIE et le Gouvernement basque. Deux espaces naturels remarquables sont sis au fond de la baie de Txingudi, à Fontarabie et Irún. Ils sont totalement complémentaires du littoral.
En quoi consiste ce projet ?
Jusqu’à maintenant, nous gérions ces sites de manière unilatérale. Ce qui est une bêtise puisque les écosystèmes sont connectés, que la continuité biologique n’a que faire des frontières. L’objectif est de mettre en place une gestion coordonnée et mutuelle.
Pour le public, cela se traduira par des interactions évidentes. Pour nous, il s’agira de compiler les richesses naturalistes sur chaque site, d’échanger les bonnes idées et bonnes pratiques de chaque côté.
Le domaine d’Abbadia a reçu 240 000 visiteurs en 2016. Comment jaugez-vous l’équilibre entre ce succès populaire et un effet de massification qui pourrait être néfaste sur cet espace naturel ?
Nous devons surveiller cette évolution. Le littoral, Abbadia, ce n’est pas Disneyland. Notre objectif reste pédagogique. Il s’agit d’ouvrir un site exceptionnel pour montrer ce que donne la nature. Notre discours n’est pas : « Ici, c’est protégé, donc l’homme dégage. » Nous le voyons plutôt comme un lieu de culture, d’éducation. Quelque chose de vivant où il se passe toujours quelque chose. La balade ici, c’est du bien-être. Elle devrait être remboursée par la Sécurité sociale.
Asporotsttipi est rapidement devenu un lieu emblématique pour le CPIE. Jusqu’ici, son utilisation vous satisfait-elle ?
Pour sa première année complète de fonctionnement, la maison a reçu 12 000 visiteurs. C’est bien, mais nous pouvons nous améliorer. Il est important de dire aux gens qu’ils trouvent ici, en dehors des expositions temporaires, un vrai petit musée de la nature. C’est le complément idéal d’une balade sur site. C’est également un lieu que nous faisons vivre toute l’année avec les quatre expositions temporaires, accompagnées de conférences, sorties nature et proposition pour les publics scolaires (lire par ailleurs). Nous faisons passer un message : entre nature et culture, le mariage est parfait.
Deux autres maisons existent sur le domaine d’Abbadia. Quels sont vos projets pour elles ?
Le réaménagement intérieur de Larretxea va débuter en 2017 pour prendre fin en 2018. Elle va devenir un centre de ressources, un espace documentaire lié aux problématiques du territoire. En 2018, la résidence d’artistes Nekatoenea va célébrer son 20e anniversaire. Il y aura une grosse action culturelle. Mais surtout, nous allons tirer un bilan et nous poser des questions : qu’est-ce qu’apporte un tel lieu au milieu d’un espace naturel ? Quel bénéfice pour ce dernier ? Quel bénéfice pour les artistes ? Nous allons interroger la cinquantaine qui est passée ici.